2017

2016

THE HUMANS - octobre 2016 - témoignage de Jean-Philippe JEAN-MARIE, exilé dans La Creuse à l'âge de 12 ans et Philippe BESSIÈRE, historien à La Réunion - bonne lecture

"Drame d'une enfance volée" - article du 30 octobre 2016 du Midi-Libre - témoignage de notre compatriote Jean-Philippe DAMBREVILLE - journaliste Sophie GUIRAUD - bonne lecture

Octobre : l'histoire de Jessie MOENNER et Jean-Thierry CHEROUX dans le journal "The Guardian" version anglaise - octobre - Lien

 

Jean-Thierry CHEROUX découvre son île natale pour la première fois depuis son exil, transplanté à 7 ans.

 

Version française :

 

Jean-Thierry Cheyroux, 56 ans, ne se souvient pas du visage de sa mère ni du nom de la route où il a vécu enfant. Mais quand il a vu les volcans de la fenêtre de l'avis pour la première fois depuis des décennies, il se sent chez lui. La dernière fois qu'il a fait ce voyage était en 1967 ; il avait sept ans et volant dans la direction opposée - de l'île de la Réunion, où il est né, en France, où il vit actuellement.

"Je me souviens d'être dans l'avion comme un enfant, et d'avoir tellement peur que je pleurais. L'hôtesse a dû me prendre pour voir à travers le cockpit pour me calmer", se souvient-il aujourd'hui dans ce parc de la capitale de Saint-Denis, à moins d'une heure de route de sa maison d'enfance.

Sa sœur aînée, Jessie Moenner, assise à côté de lui, ajoute : «Il pleurait et criait parce qu'il voulait sauter de l'avion. Il ne voulait pas aller en France ".

Jean-Thierry Cheyroux et ses deux sœurs ont été parmi plus de 2 000 enfants retirés de l'île tropicale entre 1963 et 1982 dans le cadre d'un programme du gouvernement français pour repeupler les départements en voie de désertification de l'après-guerre rurale France. Jean-Thierry Cheyroux croit maintenant qu'il a été emmené de force loin de sa mère, Marie-Thérèse Abrousse, qui avait trois enfants hors mariage et qui a essayé de les élever seule dans le quartier pauvre de Coeur-Saignant.

"Elle a fait des ménages pour les personnes blanches sur l'île», se souvient Jessie Moenner. «Elle avait la peau sombre et des yeux en amande. Elle était très secrète. Elle était une femme qui avait beaucoup souffert ".

Les réunionnais sont des descendants d'esclaves amenés là par les colonisateurs français pour travailler sur les plantations de sucre. L'île est un département, essentiellement un territoire d'outre-mer de la France. Dans les années 1960, le député de la Réunion, Michel Debré, met en place un système pour transplanter les enfants de l'île vers la France continentale. Son gouvernement a promis alors que leurs enfants seraient envoyés dans les meilleures écoles et qu'ils seraient adoptés puis aimés par de riches parents français qui pourraient leur fournir une vie que familles réunionnaises ne pouvaient pas. Les habitants de La Réunion ont parlé des voitures rouges gouvernementales qui errent dans les rues après l'école pour ramasser les enfants ; et les parents étaient contraints de parapher des documents parfois avec des empreintes digitales car ils ne savaient pas lire ni écrire.

Le retour de Jean-Thierry Cheyroux sur l'île la semaine dernière et sa recherche de réponses ont coïncidé avec la première réunion d'un comité d'experts nommés par le gouvernement français pour documenter les histoires de générations perdues de La Réunion. Plus de 15 ans après le scandale qui a été mis en lumière par Jean-Jacques Martial, ex-pupille, qui a essayé de poursuivre le gouvernement français pour 1 milliard € en 2002 pour "enlèvement et séquestration de mineurs, rafle et déportation".

En Février 2016, après des années de campagnes difficiles combattues par des dizaines d'enfants déplacés, qui veulent des excuses officielles du gouvernement français et l'indemnisation pour les enfants comme Jean-Thierry Cheyroux et Jessie Moenner, un comité d'experts a été nommé pour enquêter sur la question. Mais pour Jean-Thierry Cheyroux, le comité ne peut guère faire pour compenser le traumatisme d'être enlevé de La Réunion.

"Pendant des années, je voulais supprimer cette partie de mon identité», dit-il. «Je me sentais coupable. Je me suis senti abandonné. Je voulais laisser le passé derrière et regarder vers l'avenir et me concentrer sur ma carrière. Curieusement, après que je sois revenu, j'ai rencontré de vieux amis qui se souvenaient avoir jouer avec moi comme un enfant, mais je ne me souviens pas d'eux. Ce fut comme si je laissais ce petit garçon derrière quand je suis allé en France ".

La mort de la mère adoptive de Jean-Thierry Cheyroux il y a un an et demi a déclenché chez lui un nouveau sens de la nostalgie de son enfance perdue. Début octobre 2016 il est revenu à La Réunion pour la première fois, il a lancé un appel à la télévision locale et dans les journaux invitant tous ceux qui le connaissaient enfant à  se présenter, dans l'espoir de trouver des traces de son passé.

"Je voulais trouver mon dossier dans les archives de La Réunion, qui contient tous les détails administratifs de mon expulsion vers la France et mon adoption, mais je ne l'ai toujours pas trouvé," dit Jean-Thierry Cheyroux. «Je veux savoir si à ma naissance, ma mère m'a abandonné. Je voulais aussi trouver des membres ou des amis survivants de la famille. Je voulais retrouver les sens, les odeurs, les sentiments de La Réunion ".

Les enfants comme Jean-Thierry Cheyroux ont été pris en France par lots de 30. Tout d'abord, ils ont été maintenus dans un foyer temporaire à La Réunion où ils ont appris le français et ils avaient interdiction de parler leur créole natif.

De là, ils ont été emmenés vers diverses régions françaises où les parents adoptifs pouvaient venir et les ramener chez eux. Jean-Thierry Cheyroux et ses sœurs ont été choisis par un couple d'Auch, une commune du sud-ouest de de la France. Ils étaient les seuls enfants à la peau foncée dans leur quartier, et ont été taquinés et repris par leurs amis. "Ils m'appelaient chocolat ou nègre ou noireau" dit-il.

Loin des promesses de Debré de trouver un foyer aimant, beaucoup ont été contraints à une vie d'esclavage, travaillant de longues heures dans les fermes, manger et dormir avec les animaux de la ferme au lieu de vivre avec leurs familles adoptives, sans aucune chance d'évasion ou de prendre contact avec leurs familles réunionnaises. "Certains enfants ont tant souffert de la situation dans laquelle ils vivaient qu'ils se sont tués", dit Jean-Philippe Jean-Marie, le président de l'association Rasinn Anler, ce qui signifie "racines en l'air (dans le ciel)", qui aide les enfants exilés réunionnais à retrouver leurs familles sur l'île. "Beaucoup d'enfants ont été maltraités physiquement, sexuellement, émotionnellement," dit-il.

Jean-Philippe Jean-Marie a été contacté par plus de 150 personnes de La Réunion et de la France qui croient avoir été déplacés ou avaient été des enfants enlevés. Dans la dernière décennie, des dizaines d'enfants créoles transplantés dans les années 50 et 60, ont commencé à revenir sur l'île pour trouver des réponses au sujet de leur transfert. Jean-Philippe Jean-Marie croit que le gouvernement français de l'époque a falsifié des documents et contraint les parents analphabètes à signer des formulaires d'abandon délibérément pour transférer les enfants de l'île à la France. "Ce fut l'esclavage moderne", dit-il. "Ce fut une période extrêmement traumatisante."


Jean-Thierry Cheyroux n'a jamais essayé de contacter sa mère de naissance. «Je n'ai pas de photos ou des souvenirs de ma mère, ni de ses yeux, ni de sa voix".

Jean-Thierry Cheyroux et Jessie Moenner ont plus de chance que d'autres enfants. "Notre mère adoptive nous a aimés et a essayé de construire une vraie famille", dit Jean-Thierry Cheyroux. "Mais notre père était un homme autoritaire. Il a essayé de briser les liens familiaux entre nous. Il ne nous laissait pas jouer ensemble ou même de parler les uns avec les autres. Il y avait des horaires stricts si nous voulions utiliser les toilettes. Nous n'étions pas autorisés à manger à la même table avec lui. Il m'appelait des noms comme bico et arabe", dit-il, se référant à des mots français racistes pour les personnes à la peau foncée. "Il se s'est jamais senti dans une vraie famille."

L'expérience de Jessie Moenner, dans la même maison, était pire. "J'avais 11 ans quand je suis arrivée en France, et j'ai eu des souvenirs de l'île, je rejetais l'adoption. J'ai toujours dit à mes parents français que je voulais aller en arrière et trouver ma vraie mère un jour. J'ai été abusée sexuellement par mon père, et il a complètement changé mon caractère. Il m'a rendu agressive. Je dormais avec un couteau sous mon lit », dit-elle. Jessie Moenner se rappelle de la vie à La Réunion comme une enfant. "Je me souviens de grandir avec ma grand-mère. Elle a vécu dans la pauvreté et lorsqu'elle travaillait j'étais seule à la maison ou je jouait dans les rues. Mais pour moi, elle était tout ce que j'avais et j'étais heureuse. Ce sont les plus belles années de ma vie ".

En 1977, Jessie Moenner est revenue sur l'île pour trouver sa mère biologique. "J'ai passé une journée entière dans un taxi, ne parlant que le français et un peu créole pour essayer de trouver ma famille. Et à la fin, quand j'ai trouvé ma mère, je suis tombée dans ses bras. Je suis restée à La Réunion pendant trois ans. Puis je me suis intégrée dans le combat actuel mais à cause de mon caractère, je n'ai plus eu de contacts avec elle".

Jean-Thierry Cheyroux n'a jamais essayé de contacter sa mère de naissance, même qu'après sa sœur aînée l'ait retrouvée. Ils n'avaient même pas parlé au téléphone. Les craintes de rejet et de découvrir que peut-être elle avait volontairement abandonné ses enfants l'a tenu  à l'écart. "Je n'ai pas de photos ou des souvenirs de ma mère, de ses yeux, de sa voix". Quand il est retourné avec sa soeur à La Réunion la semaine dernière, ils ont constaté que leur mère était morte il y a six ans".

"Une partie de moi appréhendait", dit Jean-Thierry Cheyroux, "une autre partie était pleine d'espoir de la rencontrer". Mais j'ai rencontré des cousins et autres membres de ma famille. On m'a dit qu'après mon adoption qu'ils m'avaient cherché moi et mes sœurs. Ils ont dit que chaque fois qu'ils ont visité la France, ils sont allés toujours à des festivals ou des rassemblements réunionnais, espérant me trouver, mais bien sûr, ils n'ont eu aucun moyen de savoir quel était mon nouveau nom était ou à quoi je ressemblais ".

Pour Jean-Thierry Cheyroux, la visite à La Réunion sera le premier suivi de beaucoup d'autres voyages. «Quand je suis revenu ici, j'ai bien ressenti que toute mon enfance avait été volée. Mais maintenant, j'ai finalement un lien avec La Réunion et je reviendrai dès que je peux".

 

 

"Arrachés à leur île" - Voici un lien qui vous permettra de lire l'article de Julien RAPEGNO "La Montagne Centre France" (Grand Format) - Clermont-Ferrand - Lien

Journal "La Montagne Centre Creuse" du 06 septembre 2016 - article du journaliste Julien RAPEGNO - Arrachés à leur île, il y a 50 ans"

"L'Echo de La Creuse" du mardi 06 septembre 2016 - article de Vanessa JULIET lors de notre assemblée générale du 03 septembre en Creuse

Ils n'ont jamais revu leur île natale depuis leur exil … Jean-Thierry CHEROUX et Jean-Bernard PRANVILLE, deux compatriotes qui veulent retrouver leurs racines - Un article de Pierre CHALLIER "La Dépêche du Midi", samedi 03 septembre, Jean-Thierry évoque ce transfert…

Journal "Le Monde" du 27 août 2016 - article de la journaliste Dominique PERRIN qui retrace l'histoire douloureuse de notre compatriote Jessie MOENNER. Nous soulignerons également le témoignage de Marie-Thérèse GASP, du CRAN….

Sud-Ouest - article concernant le témoignage de Serge TÉTRY "Exilés de leur île, ils crient justice" - Lundi 16 mai 2016

La République Midi-Pyrénées - article du journaliste Jean-Marc FAURE avec le témoignage de Liliane POIRIER "Liliane ou la vie déracinée" - vendredi 20 mai 2016

CLOSER SUITE ET FIN - "C'est mon histoire à suivre au fil des semaines…" Magazine du 13 mai 2016 (disponibles dans les kiosques) - par la journaliste Chrystelle GABORY et son photographe Didier PAZERY - Signée : Valérie ANDANSON

CLOSER SUITE - "C'est mon histoire à suivre au fil des semaines…" Magazine du 06 mai 2016 et la suite le 13 mai 2016 (disponibles dans les kiosques) - par la journaliste Chrystelle GABORY et son photographe Didier PAZERY - Signée : Valérie ANDANSON

"C'est mon histoire à suivre au fil des semaines…" dans CLOSER Magazine du 29 avril 2016 et la suite les 06 et 13 mai 2016 (disponibles dans les kiosques) - par la journaliste Chrystelle GABORY et son photographe Didier PAZERY - Signée : Valérie ANDANSON

2015

Simon A-POI - Un réunionnais de La Creuse "vient raconter son histoire aux écoliers du village où il avait été placé quand il était enfant" - publié le 17 avril 2015 - de Pascal COUSSY - France 3 Limousin - Lien

2014

Mardi 26 août 2014 : Article de notre amie Marie-José VIRAPIN qui paraît ce jour dans le magazine "BELLE" - Merci à toi Marie-Jo pour ce beau témoignage. Que notre histoire ne tombe pas dans l'oubli …. souvenons-nous des 1 630 enfants réunionnais exilés de force de 1963 à 1981 ainsi que des enfants des autres DOM (une pensée particulière à notre ami Germain GREGOIRE de la Martinique).

2013

Article du Nouvel Observateur du 12 novembre 2013

Article du "Canard enchaîné" du 12 novembre 2013

Notre commémoration du mercredi 20 novembre 2013

Décembre 2013 - article de Monsieur CHICAUD, président du grand Raid

A l'article de Monsieur CHICAUD, prédisent du grand Raid lien, voici notre réponse :

 

Réponse à Monsieur CHICAUD, président du grand Raid “Respectez-nous”

 

A votre article calomnieux “Surprise et déception” lié au grand raid, sachez que notre histoire d'enfants exilés de force a bien existé, c'est une réalité. Cette page occultée de l'histoire française récente doit être connue par le peuple et ne doit en aucun cas restée cachée derrière un “drap soyeux cousu d'or” où nous découvrons le splendide paysage de notre île ou celle d'une course comme le grand raid qui fait la fierté de notre superbe caillou.

 

Dans le documentaire “Une enfance en exil” de William Cally, vous pourriez apprécier cette phrase : “Personne ne peut décréter l'état de bonheur pour un autre, fût-il un enfant”. Mais l'état de bonheur sur quoi se fonde t-il ? Ne tient-il pas au fait de se sentir vivant, au sentiment d'être libre, de se sentir chez soi et d'être plus près de ceux qui nous aiment... à méditer.

 

Accepteriez vous qu'aujourd'hui les services sociaux viennent enlever vos enfants, les exilent loin de leur famille, leur climat, leurs repères et les retrouver des années plus tard sans avoir eu aucune nouvelle d'eux. Et si nous étions restés ici, peut-être que nous aurions vécu la misère mais tous ensemble, dans notre milieu familial. Ne faudrait-il pas des témoignages d'adultes qui vivaient ici sur leur île dans la précarité à cette époque et qui ont réussi aujourd'hui.... pourquoi cette réussite n'aurait elle pas été à notre portée ici comme en métropole ? Pour certaines victimes non volontaires, ces gosses qui ont débarqués là-bas qui ont à ce jour une belle situation, n'est-ce pas grâce à leur courage et leur volonté mais à quel prix. Nous avons tous un parcours différent mais un véritable point commun, le “déracinement”.

 

Notre oeuvre d'art est l'accomplissement d'une reconnaissance que notre présidente du Conseil Général a eu le courage de faire et nous la remercions pour ce grand geste. Cette oeuvre que nous aimons est un symbole de notre histoire. Elle permettra à certaines victimes de se “réparer” après ce crime contre l'humanité. Croyez-vous que cette oeuvre empêchera les touristes d'apprécier notre île ou des raideurs vivre leur passion. Ils sont là pour atteindre leur but au travers d'une course exceptionnelle. Ce lieu de commémoration a été choisi en concertation avec Madame la Présidente du Conseil Général et le président de l'aéroport Rolland Garros. Vous appartient-il ? Car pour nous, c'est un lieu symbolique : c'est là que tout commence vers un chemin tortueux semé d'embûches.

 

Comment peut-on comparer la crise requin à un exil forcé d'être humains qui ont subis des préjudices moraux, physiques et qui en souffrent encore aujourd'hui ? De quel droit peut on juger des transferts forcés d'enfants réunionnais vers la métropole afin de repeupler des régions touchées par l'exode rural en s'attaquant à une oeuvre d'art, symbole de notre histoire, qui soit-disant empêcherait le tourisme et les épreuves sportives ? En terme de philosophie, on peut faire mieux.

 

Mais au fond, quelle est en réalité votre véritable intention dans le combat que vous menez ? Ne serait-ce pas d'atteindre des personnalités au travers de notre histoire, “d'attaquer les petits poissons pour intimider le grand requin”. Réglez vos comptes entre vous et respectez nous comme nous vous respectons ainsi que cette belle course que vous soutenez. Un grand merci à Mme la Présidente du Conseil Général qui a participé à cette reconnaissance, enfin, de notre histoire qui marque un premier pas vers la réparation qui prendra pour nous la forme d'un long cheminement avant de parvenir à une résilience. Nous pensons également aux victimes de ce déracinement dont certaines sont mortes et d'autres vivent encore aujourd'hui hors de leur île natale. Nous remercions également l'artiste Nelson BOYER qui a su retracé au travers de son oeuvre notre souffrance, notre douleur. Et nous remercions également Monsieur le Président de l'aéroport qui nous a offert une place dans un lieu symbolique. C'est un véritable devoir de mémoire qui a été accompli. MERCI

 

Le rôle de la douleur, des déceptions et des idées noires n'est pas de nous aigrir, de nous faire perdre nos valeurs et notre dignité, mais de nous mûrir et de nous purifier” - Hernann Hesse, romancier (1977 – 1962).

 

 

Jean-Philippe JEAN-MARIE, président de l'association Rasinn Anler et Valérie ANDANSON, trésorière, tous deux victimes de cet exil forcé.

 

Intervention de Monsieur CHICAUD, prédisent du grand Raid et Jean-Philippe JEAN-MARIE, président de l'association Rasinn Anler - Journal du soir mercredi 11 décembre 2013 lien

Merci à Ghislaine BESSIERE pour avoir écrit ce bel article, publié dans le JIR de ce jour (jeudi 12 décembre 2013). Elle est d'un grand soutien pour notre combat ainsi que l'association qu'elle représente "Rasine Kaf".

LE JIR DU 12 DECEMBRE 2013 - Voici notre article : réponse à Monsieur CHICAUD, prédisent du Grand Raid. Vous pourrez apprécié sur la même page l'article de Ghislaine BESSIERE de l'association Rasine Kaf et celui de Jean-Pierre MARCHAU, Europe Ecologie, deux grands soutiens.

Réponse à Madame Annie DUCOS, Directrice retraitée du centre sanitaire et scolaire de Saint-Clar dans le Gers, suite à son article publié dans le JIR et intitulé "L'amertume et le ressentiment des anciens pupilles sont sûrement justifiés, mais …"

La polémique continue avec Monsieur CHICAUD, président du grand Raid .... lien

Article publié sur SLATE.FR le 17 décembre, très intéressant : lien

L'association

L'association Rasinn Anler, fondée en 2002, a pour but de mener des actions pour que l'histoire des enfants exilés de La Réunion soit enfin reconnue moralement. Elle est également présente pour aider les victimes dans leurs recherches et communiquer toutes les informations relatives à cette page occultée de l'histoire française et réunionnaise.

Conseil d'Administration

Jean-Philippe JEAN-MARIE,

Président

Valérie ANDANSON,

Vice-Présidente et Chargée de Communication

Jean-Claude BRET, Vice-Président

Jean-Lucien HERRY, Vice-Président

Marie-Madeleine JEAN-MARIE, Secrétaire

Ghislaine BESSIERE, Membre

Philippe BESSIERE, Membre

William CALLY,

Membre